Rôle des groupes de soutien pour arrêter de fumer

Arrêter de fumer : Quand le soutien d'un groupe fait toute la différence

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Fumer est une dépendance complexe, à la fois physique et psychologique. Lorsqu'on décide d'arrêter, les défis peuvent être de taille. C'est pourquoi de nombreux spécialistes recommandent de s'entourer d'un groupe de soutien pour augmenter ses chances de succès. Mais qu'apporte réellement ce type d'accompagnement ? Est-ce vraiment aussi bénéfique qu'on le dit ?

Comme le souligne le Dr Émilie Perrier, pneumologue : "Fumer crée une dépendance à la nicotine qui affecte le système de récompense cérébral. Lorsqu'on arrête, le manque se fait ressentir à la fois physiquement et psychologiquement. C'est là que le soutien d'un groupe prend tout son sens."

En effet, la plupart des fumeurs qui tentent d'arrêter seuls rechutent dans les premiers mois. Appartenir à un groupe de soutien permet de bénéficier d'un suivi régulier, de partager son expérience et d'être épaulé dans les moments les plus difficiles.

"Le groupe offre un espace d'échange et de réflexion essentiel. On y trouve de l'empathie, des conseils pratiques et surtout le sentiment de ne pas être seul dans cette épreuve", témoigne Sylvie, 47 ans, qui a réussi à arrêter grâce à son groupe.

Mais tous les groupes ne se valent pas. Certains se contentent d'un suivi médical classique, tandis que d'autres proposent une approche plus globale, alliant conseils, soutien psychologique et même thérapies complémentaires.

Ainsi, Nathalie, 39 ans, a trouvé son compte dans un groupe proposant notamment de la sophrologie et de l'acupuncture : "Ces techniques m'ont beaucoup aidée à gérer le stress et les envies de fumer. Le groupe m'a permis de m'attaquer à la dépendance sous tous ses angles."

Au-delà du soutien, les groupes facilitent aussi l'accès à certains traitements d'aide à l'arrêt, comme les substituts nicotiniques ou la vapoter. "Avec le groupe, j'ai pu bénéficier de conseils avisés sur les meilleures options pour moi", explique Christophe, 54 ans.

Cependant, tous les fumeurs ne trouvent pas leur compte dans ce type d'accompagnement collectif. Certains préfèrent une prise en charge individualisée, avec un professionnel de santé de confiance.

"J'ai essayé le groupe de soutien, mais je me sentais mal à l'aise. J'ai finalement choisi de travailler en tête-à-tête avec mon médecin, ce qui m'a mieux convenu", confie Élodie, 28 ans.

Malgré ces quelques réticences, de nombreuses études soulignent les bénéfices des groupes de soutien pour arrêter de fumer. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, ils augmenteraient les chances de succès jusqu'à 25%.

Alors, vous aussi, avez-vous déjà participé à un groupe de soutien pour arrêter de fumer ? Quelle a été votre expérience ? Pensez-vous que ce type d'accompagnement est réellement efficace ?